Avant tout, il vous faut un toit sur la tête. Garants, cautions, loyers… Le chemin peut être semé d’embûches – mais vous n’êtes pas seul dans ce parcours du combattant.
Commencez par demander l’Aide Personnalisée au Logement (APL). Sans limite d’âge, conditionnée aux revenus et gérée par la Caisse d’allocations familiales, l’APL est en général versée directement à votre bailleur, réduisant ainsi le montant de votre loyer. Pour votre dépôt de garantie, pensez à l’avance Loca-Pass, un prêt à 0 %. Pas de garant ? La Garantie Visale est faite pour vous : elle assurera que votre propriétaire touche ses loyers si vous ne pouvez pas les verser de votre côté.
Notez que toutes ces aides dépendent de l’organisme Action Logement, qui propose aussi d’autres services utiles : rendez-vous sur actionlogement.fr pour en savoir plus.
Maintenant que vous voilà logé, il faut de quoi vivre ! Si vous êtes étudiant ou apprenti, l’État se porte à votre secours, avec le Dossier Social Étudiant (DSE), qui ouvre l’accès à certains avantages : exonération des frais de scolarité, bourses, logements sociaux… En la matière, votre Centre Régional des Œuvres Universitaires et Scolaires (CROUS) va devenir votre meilleur ami, tout comme le site etudiant.gouvernement.fr. Notez enfin que dans certaines communes françaises, un Revenu minimum étudiant est accessible.
Last but not least, la santé. Si vous n’avez pas de mutuelle, pensez à la C2S, ou Complémentaire Santé Solidaire. Dentiste, hospitalisation, ophtalmologue… la C2S prend en charge les frais de santé non remboursés par l’Assurance Maladie. D’un coût mensuel de quelques euros, voire gratuite dans certains cas, la C2S concerne aussi bien les étudiants que les personnes à faibles revenus.
Enfin, n’oubliez pas de consulter le site de votre région, département ou commune. De nombreuses initiatives sont en place et peuvent être cumulées avec d’autres aides pour aborder plus sereinement cette phase importante de la vie.